La fin de semaine a sonné le glas de certaines solanacées. Deux nuits à des températures avoisinant le zéro ont mis à terre les aubergines, les poivrons et pratiquement toutes les tomates cultivées sans protection. Idem pour les haricots et les courgettes. Il reste encore les solanacées cultivées dans nos tunnels mais même celles-là risquent de dépérir si la température ne s’assagit pas durant les prochains jours. On en a donc profité pour retirer des champs les tomates italiennes qui perduraient sur les plants, ainsi que quelques broutilles délaissées sur des fonds de rangs.
C’est notre routine à nous en ces fins de saison, le ramassage des paillis plastique là où on en a étalé et du hersage à satiété, prélude au nécessaire semis d’engrais verts avant l’arrivée des grands froids. À m’écouter, on serait au pied de l’hiver mais là n’est pas vraiment mon propos. Mon inquiétude serait plutôt l’impossibilité d’entrer dans les champs avec n’importe laquelle de nos machines car octobre est souvent un mois misérable de pluie et de vent, oscillant entre l’envie de nous faire plaisir par des échappées ensoleillées et l’obligation de se soumettre au diktat de Borée.
Les paniers ont décidément pris une petite tournure automnale. Il y aura de la tomate pour la couleur mais aussi le retour de la betterave et des pommes de terre. J’y inclus aussi du poireau (un record pour nous) et la courge sera la bien aimée butternut ou courge musquée pour les intimes. N’oubliez pas que Capitaine Levain attend vos inscriptions si vous voulez vos pains à partir de cette semaine. Et enfin, notre amie et blogueuse, Anaïs Berzi, abonnée aux paniers depuis plusieurs années, se paye le luxe d’un passage sur Télé-Québec, en compagnie de Josée di Stasio (vendredi 30 septembre à 20h).
Au plaisir de vous retrouver tous aux points de livraison.