Ce ne sont pas les sujets qui manquent cette semaine. Probablement parce que la transition vers le cœur de l’été est maintenant complétée. Comment le savons-nous? Parce que nous sommes capables de récolter toutes les solanacées en même temps et que dans quelques jours, ce sera le tour du maïs, gracieuseté d’une température des plus clémentes. Le maïs sera prêt très bientôt, deux mouffettes et deux ratons laveurs nous l’ont confirmés avant de prendre le chemin de nos pièges, savamment positionnés et généreusement pourvus en sardines portugaises… Non, on n’attrape pas ces malotrus avec du chou-fleur bio… L’autre signe qui ne trompe pas et qui annonce la folie furieuse de l’été est l’état d’avancée de certaines mauvaises herbes, la prêle des champs, le chiendent, la verge d’or. Toutes de belles vivaces dont l’utilité m’échappe, qui nous visitent année après année, pensant nous faire plaisir de par la diversité florale qu’elles nous apportent mais à quel prix! Car le combat est âpre, l’issue sans issue, la conclusion patente; elles sont là pour rester, pour le bonheur de la pluralité des voix et le droit à l’existence. On a lâché prise depuis belle lurette et on se côtoie donc, chacun dans son coin, chaque parti soumis à une forme d’entente tacite.
Dans le panier, cette semaine, on fait la part belle aux courges sous toutes leurs formes. Ne vous fâchez pas de cette diversité car elle n’est pas là pour rester. Mais essayez-les de différentes façons, au bbq pour les courges d’été et les courgettes vertes, à la vapeur pour les courges d’été, en farce pour les courgettes de type libanais et la ronde de Nice. Il y aura enfin des concombres pour se rafraichir et cerise sur le gâteau, débutera cette semaine la saison des bleuets. Capitaine Levain vous rappelle que les pains commandés vous attendront aux points de livraison pendant les deux prochaines semaines, mais aussi que la boulange fermera ses portes pendant la semaine du 5 août. Au plaisir de vous retrouver tous.