Partir un tracteur au petit matin alors que la nuit a été fraîche
peut être un casse-tête pour celui qui veut débuter tôt sa journée. Moteur récalcitrant, siège mouillé, c’est le lot du travail dans une ferme qui aborde les premiers jours d’octobre. Alors, on développe de petites bonnes habitudes, la plus importante quant aux engins motorisés chez nous, celle de toujours garer nos tracteurs plein sud afin que le soleil adoucisse leurs mœurs…
Cette symbiose entre la nature et l’industrie peut paraître irrationnelle voire relevant de la superstition
mais quand on sait que les fermes maraichères
qui se respectent possèdent généralement des engins motorisés à l’âge bien avancé, mon plus ancien ayant été fabriqué en 1954, je ne suis pas surpris que chacun développe ses petits trucs pour s’assurer du bon fonctionnement de ces antiquités…1954, les usines produisaient clairement pour la postérité et pour saisir la notion d’obsolescence, il fallait encore chercher le mot dans le dictionnaire…
Dans le panier, cette semaine, on a voulu s’assurer que vous ayez le nécessaire pour célébrer l’action de grâce, lundi prochain :
citrouille, délicata, poivrons, céleri-rave,
carottes, pommes de terre, poireaux,
un légume feuille et de l’ail.
À ceux qui veulent de l’ail pour la conservation, c’est votre dernière chance d’en commander avant que ce qui va nous rester ne soit planté dans les prochains jours.
Sur ce …
… au plaisir de vous retrouver tous.