La semaine dernière, j’ai encore dû envoyer un de mes camions de livraison au garage.
Une méchante affaire d’arbre de transmission qui était sur le point de me lâcher. Je ne peux pas en vouloir au camion; il date d’une époque où les vitres se baissaient encore à la main…
Je vous fais part de cela car avec un parc motorisé d’une quinzaine d’engins, je m’attends toujours à une demi-douzaine de visites au garage chaque saison.
Et malheureusement pour ce maraîcher, la mécanique n’a jamais été son fort. Heureusement, par contre, la région pullule de patenteux et de fins connaisseurs de moteurs à injection, sans oublier mon trio de garagistes toujours prêts à réparer les surprises mécaniques de la semaine. Je leur en dois une chandelle car jamais, devant une urgence, ils n’ont refusé de me rendre service, faute de temps. Il va sans dire que lorsque l’on cultive proche de 40 acres de légumes, un déboire mécanique quelconque, sur n’importe laquelle de nos machines, va retarder nos travaux et se répercuter sur nos itinéraires logistiques et agronomiques.
La semaine commence dans la grisaille et
un peu de pluie mais cela ne nous arrêtera pas
dans nos élans de récolte, panier oblige.
Ce dernier sera plus automnal qu’à l’habitude car à ces hauteurs-ci, nos plants de tomates et d’aubergine ont clairement baissé leur rendement. On passera donc à des légumes reflétant plus ce début de semaine un peu frais, des pommes de terre, de la carotte, des poireaux, auxquels on ajoutera de la courge butternut (musquée), des échalotes, des poivrons et autres légumes non encore choisis.
Je rappelle aussi que la livraison des commandes d’ail se fera cette semaine.
Au plaisir de vous revoir tous.