J’ai hersé un de mes grands champs d’engrais vert cette fin de semaine, celui qui a été nivelé plus tôt cet été.
Un bel engrais vert que j’ai enfoui sous les dents de ma herse à disques. Je ne peux que noter le paradoxe suivant : alors que par ces passages répétés, je savais que je nourrissais mes sols et garantissais ainsi les productions de l’année prochaine, la nuée d’insectes entourant mon tracteur (et un peu moi) m’indiquait clairement leur déconvenue voire leur frustration devant cet acte sacrilège.

Je les comprenais bien, ces pauvres bêtes,
car en nourrissant mes sols, je leur retirais le beau buffet à volonté qui s’était offert à eux pendant quelques semaines, de la fleur de pois aux grains d’avoines auxquels il faut ajouter la belle variété de mauvaises herbes qui ont réussi à se faufiler dans les espaces perdus de nos semis mécanisés. Je n’en perds pas sommeil car pour chaque parcelle détruite par nos machines, une autre parcelle est en voie d’être semée ou l’est déjà. Ce sera donc à eux de patienter…

Panier plutôt estival en ces
derniers jours de juillet :
bleuets, courgettes, concombres, aubergines ou tomates (l’abondance arrive mais nous n’y sommes pas encore), carottes ou haricots, un légume feuille plus un ou deux légumes non encore choisis, et le maïs en particulier.

Au plaisir de vous retrouver tous.